Procrastination

Procrastination :
n.f. , langage soutenu ; tendance à remettre au lendemain les décisions ou leur mise en oeuvre

vendredi 1 novembre 2013

Je [ne] vous ai [pas] COMPRIS !

   Bonsoir à toutes et à toutes.
Non. Je recommence. Voyez-vous, mon intention est de laisser cet article en haut de page, donc honnêtement, je ferai mieux de dire "Bonjour", vous vous en foutez pas mal que je poste ça le soir si vous venez dans trois mois.

   Bonsoir, donc,

   Je n'ai pu m'empêcher de remarquer que, malgré une inactivité absolue sur ce blog, et encore, inactivité, c'est bien peu dire, vous êtes un bon nombre à continuer de venir lire mes anciennes élucubrations de dessinateur. Je veux bien que mes textes soient écris avec le plus grand soin, et mes images attrayantes, mais laissez moi vous demander seulement :

   "C'est quoi votre problème ?"

   Oui, parce que ça commence à bien faire tout ça. J'en ai assez de me sentir observé dans mon dos, regardé sur un blog mort depuis des mois, où je ne poste plus rien, même par pitié. Ou alors vous êtes juste désespérés, attendant chaque jour un peu plus le moment où je reviendrai. Et ben ça n'est pas près d'arr...
 
   Zut.

   Non, de toute façon, je ne reviens pas. Ceci est une exception, et malgré le plaisir que j'ai à déblatérer, c'est un rythme que je ne peux pas assumer, comme en témoigne mon absence prolongée.
   Non, si je viens ici ce soir, euh... aujourd'hui, c'est pour vous inciter de façon sournoise à venir grossir les rangs des gens qui regarderont mon site. Ouais, mon SITE.

   Il s'agit pour moi maintenant de montrer de façon absolument professionnelle mes travaux, car au fond, si il y a deux ans j'étais encore un étudiant débutant en dessin, aujourd'hui, je suis un potentiel futur actif, et mes conneries ne sont pas réellement ce pour quoi je souhaite être choisi. D'où cette décision d'arrêter de faire n'importe quoi et de me promouvoir en tant que producteur d'images avant tout.

   Vous pourrez donc, dorénavant, me suivre sur www.val-andre-terramorsi.com. Si parmi vous, certains sont aussi des clients de mon blog évoqué dans l'article en dessous, sachez qu'il en va de même pour le sort de celui-ci, devenu obsolète par la création du site.

   Je laisse néanmoins pour l'instant ces deux blogs en ligne, sachant que certains jeunes et futurs étudiants de l'école y trouvent des exemples pour certains exercices qu'ils auront eux-même à réaliser, ainsi qu'un témoignage des mes deux premières années à Émile Cohl. Mais mon activité ne sera plus que sur mon site, anglophone oubliai-je de le préciser, puisque de nos jours les employeurs sont potentiellement partout dans le monde, donc désolé pour ceux qui n'y comprennent rien ; de toute façon, le texte est une composante secondaire de ce site, donc vous ne serez pas longtemps dérangés par la langue.

  Pas de longs adieux, je vous dis au revoir.

samedi 15 juin 2013

Petites annonces officielles

   Mesdames, Mesdemoiselles (eh ouais j'ai redit "mesdemoiselles" alors qu'on doit plus normalement. Comment je suis trop un malade), Messieurs,
   Visiteurs récurrents ou occasionnels de Pauses Courtes,
   Mesdames et Messieurs les jurés,
   Public chéri, mon amour,



   Au cours des derniers mois, les plus attentifs d'entre vous auront pu constater une certaine inactivité de ma part, un certain relâchement dans les publications, bref : un néant absolu dans la progression de ce blog.
   Force est de constater qu'il faut vous donner raison : Pauses Courtes est mort.

   Alors, me direz-vous, flemmingite aiguë ? manque de contenu publiable ? ou encore doutes croissants vis-à-vis de la finalité de notre formation... Tant d'arguments pertinents qui forment peut-être une partie de la vérité, et je vous en félicite, mais NON !

   Non, non, effectivement si Pauses Courtes est mort depuis tant de semaines, pour ceux qui ne sont pas au courant, c'est pour laisser la place à son évolution, son 2.0, son petit frère :


   En effet, un nouveau blog, nouvelle adresse, nouvelle interface... Que de changements d'un coup à supporter, et pourtant que d'avancée ! "VAL" est né d'un besoin de pouvoir montrer mon travail de façon plus claire ou plus "pro"; de faire un pas vers ce qui m'attend mais qui doit néanmoins commencer dès aujourd'hui. 

   Effectivement, ça implique, plus, ou peu de monologues interminablement absurdes, et je m'en excuse. Cela me prenait plus de temps de réfléchir à chaque connerie proférée sur ce blog que d'uploader toutes les images, et cela en devenait un peu démotivant.
    
   La motivation, c'est aussi ça qui me pousse vers "VAL" et me fait délaisser Pauses Courtes : recréer ce besoin de contenu personnel, qui, je l'espère aura grossi les rangs des publications à la fin de l'été.

   J'invite donc tous ceux qui veulent suivre mes images à être dorénavant plus attentifs à ce qui sera publié sur ce nouveau blog-portfolio. Et pour ceux déçus de ne plus pouvoir lire mes imbécilités régulièrement... Eh bien qui sait ? Peut-être qu'il en tombera du ciel de temps à autres sur les ruines de Pauses Courtes... Je ne peux rien affirmer, mais bon...

   En tout cas merci d'avoir si bien suivi ce blog (oui parce que j'ai pu voir dans mes statistiques que plus de 1300 fois on est venu consulter le blog depuis mon dernier passage, et c'est plutôt incroyable comme fidélité après quatre mois d'absence)

   Sur ce, comme a dit un grand philosophe : "Vers l'infini, et au-delà !"

 Votre serviteur       

mercredi 13 février 2013

J'aurais pu faire un titre du genre 'Nolan n'a qu'à bien se tenir', ou bien 'Après The Dark Knight Rises : The Dark Knight Animates', OU ENCORE... enfin bon vous voyez le genre. Mais non, du coup, je vais me contenter de 'Na Na Na Na Na Na Na Na Na Na Na Na Na Na Na Na...'

        ' ... BAT-MAAAAAAN !!!'


   Eh oui ! Après tant de personnages si peu charismatiques à animer, après tant de soirées passées à pester contre l'animation et ces modèles pourris, après les océans de linetests débiles dont on ne voyait plus le boût...
   ENFIN !
   Enfin pouvions-nous souffrir tout autant avec un modèle qui iradie de sa classe.

   Le choix entre Chihiro, Homer Simpson, Tigrou ou BATMAAAAAN n'a pas été très rude, moi qui comme nombre d'entre nous adorais la série étant petit.
   Du temps de Johnny Bravo, des Super Nanas, du laboratoire de Dexter... Aaah...

   Bref. On est déjà trop vieux.

   
   Tout a commencé avec un exercice très 'pro' : le model sheet (littéralement feuille de modèle mais bon, vous savez, on se la pète dans le milieu, et model sheet ça fait partie du bling bling du jargon d'animateur). Tout le monde a plus ou moins une idée de ce à quoi ça ressemble, donc je ne vais pas passer trois ans à vous déblatérer ma condescendance en paragraphes trop longs pour votre attention de pauvres lecteurs de blog qui se demandent déjà pourquoi ils ont eu le fol espoir que je finirais ma phrase rapidement, pour une fois, ça vous aurait changé avouez-le -vous êtes bien naïfs mes enfants-, donc je vous laisse jeter un oeil à mes planches, parce que dans le fond, ça parle de soi même, et puis vous êtes un peu venus pour ça à la base.


 



   S'en sont suivis deux exercices clacississimes d'animation, mais néanmoins vachement importants quand on y réfléchit un peu plus de deux dixièmes de secondes : la marche et la course.

   Idem, je pense que tout le monde ici a plus ou moins une idée de comment ça fonctionne la marche et la course...

   Sauf les culs-de-jatte, c'la va de soi, comme dirait l'autre, si ce n'est que dans un élan d'humour sadique j'aurais pu rajouter les handicapés en général.

   Allez, en espérant que cette vanne ait définitivement fait le ménage dans les gens sans humour aucun (s'il en restait) qui fréquentent ce blog, voici : les animations #6 et #7 !








    Je vous épargne une conclusion à ralonge, plus par flemme je vous avouerais que par compassion pour vos neurones chaque fois un peu plus endommagés par votre serviteur ;)
 

J'avais juré que j'arrêterais avec les intros débiles...



  Bien sûr la blague ne fonctionne que lorsque vous avez vu ce qui suit.

  Oui, il déroge à la règle que je m'étais imposée comme quoi j'allais poster deux par deux les anims, mais comme le post précédent vous l'aura expliqué, c'est totalement justifié. 

  Exercice donc d'ordre 'pseudo professionnel' en ça que le modèle utilisé n'était non plus "Mister Cohl", mais un exemple concret tiré du domaine du dessin animé : voilà donc comment on s'est retrouvé à animer ce célèbre lapin dégénéré de la carotte, et par carotte j'entends bien sûr "cervelle", bande de lecteurs à la carotte dégénérée.        Et cette fois par carotte j'entend bien ce que vous pensez que j'entende.


                                 

   Golf, boxe, tennis, base-ball, tels étaient nos choix. 

   Moi ça a été le golf. 

   Je ne sais plus pourquoi. 

   Voilà

  

lundi 28 janvier 2013

Apocalypse Now

  En attendant que notre prof veuille bien nous rendre la première planche que nous avons pu réaliser en anatomie cette année, mettant en scène chatons, tigres, lions ou tout autre joyeuse boule de poil lymphatique aux extrêmités griffues, voici la deuxième, sur le thème des poneys, licornes, gazelles et autres joyeux herbivores galopant au milieu de la chaîne alimentaire.

  Cette fois-ci, j'ai préféré une mise en situation des bêtes, contrairement à la dernière fois (ce qui vous fait une belle jambe, bien entendu. Pour un retour des chatons, signez une pétition pour le prof d'anat').

  Et donc, n'écoutant que mon fervent désir d'illustrer des scènes épiques et mythologiques, j'ai décidé de suivre l'élan de fausse originalité que nous sommes quelques-uns à avoir ressenti, et de rendre hommage au 21 décembre dernier, plus grande déception de l'humanité depuis The Dark Knight Rises (si vous avez aimé, tant pis pour vous, je ne fais que surrenchérir par dessus un long foutage de gueule envers la communauté suisse masculine de la classe) : l'APOCALYPSE (quelle surprise)

  Ainsi, voici mes quatres cavaliers, la Conquête, la Mort, la Gerre, et la Famine (ne me demandez pas pourquoi ce dernier se trimballe une balance, c'est le symbole officiel ...)

  Tout au crayon, sur du A3. Voi-là.

jeudi 24 janvier 2013

Bonne année, voilà, les formalités sont remplies, et en plus j'ai trouvé un titre facilement.

  Eeeet on redémarre à la bourre, travail d'arrache pied oblige, avec la dernière, la toute fraiche, l'absolument  magnifique bande dessinée sur le déplacement d'un personnage dans un décor.

  D'aucuns diront qu'il y a de flagrantes coïncidence entre les membres de ce groupe fictif et les membres d'un groupe déchu dont, à en croire les rumeurs, j'aurais, éventuellement, été guitariste du début jusqu'à la fin... Franchement, ne chipotons pas pour quelques détails : c'est pas parce qu'il y a trois gars -dont un blond à la batterie, un frisé à la basse et un en chemise à la guitare- accompagnés d'une fille au chant que tout de suite... Et puis c'est pas parce que le mec il a la même guitare que moi que...

 Oh.

 Sans blague.



  Entre nous, j'ai déjà pas été jusqu'à passer un lavis par dessus l'encrage, vous croyiez sérieusement que j'allais m'emmerder à inventer de toutes pièces un groupe alors que j'en avais un sous la main ?



jeudi 20 décembre 2012

Quand on n'a rien comme objets intéressants...

  ... on finit systématiquement par sortir sa cuisine en étude doc.

  Et quelle cuisine... Un pauvre torchon, un couteau obtenu avec un saucisson et qui m'a servi en tout et pour tout deux fois depuis, et un tire-bouchon, lui, complètemen inutile à mon apart', étant donné que je ne bois pas de vin. une représentation plus juste de mon système cuisinier aurait été de faire mon décapsuleur et ma passoire, mais ça j'en ai besoin trop souvent pour pouvoir en faire l'étude.

  Seulement cette fois, l'étude doc s'est faite en infographie, pour le troisième exo de l'année. Pas mal d'arrachage de cheveux sur la silhouette de ce Laguiole, d'appréhension du bois du tire-bouchon et de regret face à mon torchon pas intéressant ; tout ça pour, vous l'imaginez bien, boucler les trois quarts du truc la veille pour le lendemain et se révéler cent fois plus efficace en cinq heures qu'en un mois.

  Toujours la même chose, Photoshop Photoshop et Photoshop. Des résultats assez incroyables dans la classe, allant jusqu'au photoréalisme pur à partir d'une image vide : quand on a vu ça, on ne s'étonne plus de rien de ce qui est fait sur l'ordi ensuite...