Procrastination

Procrastination :
n.f. , langage soutenu ; tendance à remettre au lendemain les décisions ou leur mise en oeuvre

lundi 28 novembre 2011

Pala pa Pa pa ! (jingle "i'm lovin' it")



   Voici enfin mon premier devoir de l'année : celui de dessin de personnage que je ne récupère que maintenant qu'on est fin novembre.

   La directive du sujet était, grossièrement parlant, de provoquer une réaction par un procédé comico-burlesque consistant à outrepasser l'attente guidée du spectateur par une modification du champ d'action visuel intrinseque à la première image dans la deuxième afin de révéler une situation dont l'impromptitude notoire ne peut alors que déclencher l'amusement, amusement pouvant lui-même aboutir à la production ce processus d'éructation oesophagienne irruptoire que la populace appelle "le rire".

-Ouais, en fait fallait qu'en changeant le cadrage on se rende compte que la situation est marrante ?

-Tais tes billevesées, manant.


mercredi 23 novembre 2011

Je t'aime. -Moi non plus.

  Pouquoi ? Parce que lorsque j'étais sorti de ma journée d'étude documentaire de ce mother fucking rameau, j'étais vraiment sur les nerfs, tant la gouache m'en avait fait baver au point que j'avais perdu l'espoir d'être satisfait par mon travail.
  Il s'avère qu'au final, ça a bien plu au prof. Vaut mieux que l'ironie marche dans ce sens que dans l'autre, alors moi je suis content. Mais la gouache reste une catin.



  Sinon, le rameau avait été sauvagement arraché à un buisson croisé entre chez moi et Cohl.

Red Hot Study Pepper (bon,il était vert, pas rouge, mais un petit effort d'imagination, sinon mon jeu de mot tombe à l'eau !)

Etude d'un poivron : encre de Chine à la plume.

  Le rendu final donne un effet gravure vraiment énorme, je crois que j'adore travaillet  à la plume ! Huit heures  passées à vouloir taillader ce légume pour en fair une pizza, vous me dires, le résultat avait intérêt à valoir le coup :)

  Mais au fait... J'aime pas les poivrons !

lundi 21 novembre 2011

Les aventures de Jean-Jacques : Episode II, J-J découvre les muscles

Ce matin, Jean-Jacques n'était encore qu'un squelette ordinaire, comme en témoignent ces quelques clichés d'il y a 15 jours :


Mais aujourd'hui, Jean-Jacques a découvert un monde iiinnncroyable : le fabuleux monde des muscles ! Depuis, il s'habille de magnifiques groupes musculaires écarlates, en prévision de Noël.
Il est fou ce Jean-Jacques !

Bon, et pour le plaisir, le magnifique gribouillage de la pause de 10 heures :

jeudi 17 novembre 2011

Grizzly man

"Lors d'une représentation, un montreur d'ours perd le contrôle de son animal"
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   Grâce à un des nombreux miracles de la connectique d'un photocopieur, vous n'aurez pas la planche qui précède : sachez juste qu'elle est restée au crayon, comme la consigne nous le permettait.
    Mais en même temps, le gros de l'action se passe sous vos yeux ! Je fais finalement partie des plus originaux de la classe, les trois quarts ayant fait gicler l'hémoglobine dans le seul but de satisfaire leurs élans psychopatiques refoulés, bande de frustrés carnassiers !

   Deux semaines de procrastination (mot que seules les personnes concernées connaissent, dans l'unique but de faire croire que ça a de la classe), suivies de deux soirs de travail intensif. J'aime être organisé :)

mardi 15 novembre 2011

Pom popopom popopom pom pom !

   Dans la série des croquis, en voilà un de recherche pour la BD n°3 en préparation (d'ailleurs je ne vais pas m'attarder sur le blog, il faut que je bosse !)
   Merci à Google images qui n'a pas fini d'être utile aux dessinateurs.

(Et ceux qui ne comprennent pas mon titre, alors rien ne peut plus sauver votre inculture chronique...)

Sur ceux, bonne nuit les petits !

Croquis ultra giga supra rapides

   Avant que vous ne m'accusiez de faire du remplissage en vous publiant les premiers gribouillis trouvés dans mon carnet de croquis, sachez que ces gribouillis-là viennent du cours de Dessin Animé, à la fin duquel le prof prend un malin plaisir à martyriser quelques élèves en leur faisant prendre des positions tout aussi peu quotidiennes que confortables, dans le but d'étudier les dynamiques. Et pour cela, chaque pose ne dure qu'une trentaine de secondes !
   Ha ha, tout de suite ça calme, hein ?
   Je n'ai pas encore été désigné volontaire pour prendre une de ces poses, mais ça finira fatalement par m'arriver aussi. En attendant, ben... on se fout lachement de la gueule de celui sur qui ça tombe !


lundi 14 novembre 2011

Marie-Chantal

Elle a la peau sur les os ! HA HA Ha  ha     ha... ah. hum...
   De la même façon que tous les squelettes masculins s'appelleront "Jean-Jacques", je déclare que toutes les squelettettes (trouvez moi un meilleur féminin à "squelette" et on en reparlera) se prénommeront "Marie-Chantal".
  Ceci étant dit, vous pouvez admirer la classe que ça a de dessiner le squelette d'un modèle en transparence ! Et  bientôt : on ajoute des muscles ! Ca va déboiter, c'est moi qui vous le dit.
  Environ 2 h de gribouillage d'affilée.

Full Normal Jacket

  Une recherche pour la BD n°2 : finalement, j'ai laissé tomber cette barbe. Parce que franchement... sur le front... Ben c'est pas tendance, voilà tout !
  Même si à première vue l'uniforme se résume à une chemise un pantalon et des rangers, j'ai quand même été regarder un peu comment les soldats U.S étaient fringués de la guerre de sécession jusqu'au Viet Nam; après, ça commençait à sentir la technologie et à se croire dans Battlefield 3. Mais bon, c'est vrai qu'au final, c'est jamais qu'une chemise, un pantalon et des rangers.

jeudi 10 novembre 2011

Touchons du bois...

 L'étude d'une cagette et demi en noir et blanc à la gouache : premier sujet d'étude documentaire.

  Mes affinités avec la gouache... comment vous expliquer?... C'est un peu comme la subtile relation entre un merlan frit et une lampe de bureau. 

  Ouais, voilà, moi non plus j'y comprends rien. Convaincu par l'aquarelle, la gouache me laisse assez perplexe; mais je fais avec. Mais enfin, pourquoi? Pourquoi la gouache ? Pourquoi le mépris ? Pourquoi le dédain ? Où est Dieu ? Que fait la police ? Quand est-ce qu'on mange ? (Pierre Desproges)
  J'exagère : après avoir réalisé ma troisième étude documentaire avec cette peinture cette semaine, je sens que ça commence à venir. Lentement, mais sûrement.

  Mais ça m'étonnerait bien que je finisse illustrateur à la gouache quand même...

La perspective, c'est chouette !


... mais parfois c'est à se demander si on nous prend pas un peu pour des cons.

lundi 7 novembre 2011

Oh mon dieu, c'est trop boonnnn ! ! !

   Je vous arrête avant que vous n'alliez trouver un double-sens d'une bassesse qui me scandalise de votre part au titre de l'article. Non, je suis désolé, mais c'est nul. Moi qui vous croyais d'un raffinement sans égal... Car non! ce titre n'est pas la citation d'une réplique empruntée à un certain genre de cinéma, lorsque vient l'ultime instant d'exultation orgasmique d'un des protagonistes ! Non. Je ne me permettrais pas un tel plagiat.
   Non, ceci est en réalité le cri d'exultation orgasmique du jeune Emile Cohlien qui vient de terminer le rendu de son premier devoir d'animation !
   C'était la suite logique de ce week-end passé à paufiner -hum!- fignoler -hum!- terminer -hum!- continuer -hum!- faire avancer -HUM!-    ...  Oui, bon, d'accoooord ! 
   C'était la suite logique de ce week end passé à FAIRE mon dessin animé.

   Toujours est-il que, pareil aux jeunes parents assistant avec émotion aux premiers pas de leur progéniture, les jeunes étudiants s'extasient aveuglément devant la mouvance de leurs dessins sur l'écran d'un ordinateur, en s'exclamant donc Oh mon dieu c'es trop bon.

   Entendons-nous bien : ceci est un "linetest". C'est, par définition, le niveau le plus merdique de l'animation : n'allez pas vous figurer que je prend la grosse tête...                  Mais c'est quand même vachement cool !

jeudi 3 novembre 2011

Major fatal

Le dernier exercice de BD, copie de Moebius. Allez, bientôt Angoulême !

Man versus Letter

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   Deuxième sujet de bande dessinée, rendu aujourd'hui. L'aquarelle rend très mal dans le photocopieur qui nous sert de scanner à l'école: donc non, je n'ai pas raté ma couleur, c'est que j'ai pas le bon matos, d'abord !
   "Un personnage reçoit une lettre. Il est heureux de la recevoir, mais lorsqu'il l'ouvre, elle annonce en réalité une mauvaise nouvelle."
   Le contenu de ma lettre, vous l'aurez deviné facilement.

   "Mon amour,
Je ne sais pas comment je peux trouver le courage de t'écrire tant ce que j'ai à te dire est difficile. Tu ne me le pardonneras sûrement jamais, et tu auras raison. Mais je ne peux pas te le cacher plus longtemps... Chéri...

   J'ai cassé ton vinyle George Michael édition collector."

mercredi 2 novembre 2011

Emile Cohl, ou l'endroit où l'on peut entendre : "Ah il est pas mal ton esclave !"

  Troisième cours de sculpture avec comme sujet du jour...
... un buste d'après Michel Ange !


   A priori, la statue d'origine s'appelle l'Esclave mourant, mais en fait non, c'est une mort symbolique par l'asservissement à un songe duquel il est prisonnier...
   En bref : il pionce. 
   Waou. A quoi ça sert quand ça dort un esclave, à part occuper le mercredi de rentrée d'une classe de probatoires à Emile Cohl ? A rien, effectivement.

   Je me suis rendu compte que je n'avais pas vraiment précisé le fonctionnement du cour de sculpture dans le post du babouin. Ouvre donc grand les oreilles de tes yeux, cher internaute qui lis ces lignes...