Un combat entre deux personnages : situation libre, technique libre, armes à distance proscrites.
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Chers lecteurs, je dois accompagner ces planches de deux dédicaces. (oui, je sais : "Quoi !? Ca y est il se met à faire des dédicaces, c'est n'importe quoi, quelle prétention !" Oui ben c'est mon blog, je fais c'que j'veux, d'abord.)
Tout d'abord, à Bill Waterson, génialissime dessinateur de l'une des meilleures BD qu'il m'ait jamais été donné de lire : Calvin & Hobbes. Pour ceux qui ne connaîtraient pas, et j'ai honte pour eux, puisse la malédiction s'abattre sur eux et leur descendance sur cent générations... Non sans déc', si vous ne connaissez pas, débrouillez-vous : achetez un album, empruntez-en à un ami, allez à la bibliothèque, cherchez dans votre CDI (au lieu d'aller vous encrasser les poumons au tabac, bande de nicotinomaniaques), VOLEZ-LE s'il le faut, mais découvrez ce chef d'oeuvre. Si je prend le temps de vous écrire cette logorrhée, c'est parceque Calvin & Hobbes touche à la perfection des personnages, du rythme, du dessin, de l'histoire, du mouvement, de la philosophie, de l'enfance, du rêve, de la satyre... Calvin, c'est le gamin qu'on a tous un peu été, et c'est surtout l'imaginaire : ce compagnon, Hobbes, qui lorsqu'ils sont seuls délaisse son apparence de tigre en peluche pour devenir un véritable compagnon de jeu, de réflexion, de bêtise. Ainsi naissent les situations les plus folles mais aussi les plus profondes, où Calvin joue à s'inventer, à incarner des personnages qui le définissent.
Bref. Merci Bill pour ces heures et ces heures de lecture, de sourires et d'émerveillement que tu m'as offertes.
(Eh, mine de rien, vous avez gagné une critique ! C'est la magie de Noël !)
La deuxième dédicace est pour mes petits frères, que je remercie de s'être disputés bruyamment pendant toutes ces années pour savoir qu'est-ce que c'est qu'on va regarder ou bien parce que c'est mon tour de jouer. Merci les gars, faute de vous départager, ça aura quand même fini par être utile ;)
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