Troisième cours de sculpture avec comme sujet du jour...
... un buste d'après Michel Ange !
A priori, la statue d'origine s'appelle l'Esclave mourant, mais en fait non, c'est une mort symbolique par l'asservissement à un songe duquel il est prisonnier...
En bref : il pionce.
Waou. A quoi ça sert quand ça dort un esclave, à part occuper le mercredi de rentrée d'une classe de probatoires à Emile Cohl ? A rien, effectivement.
Je me suis rendu compte que je n'avais pas vraiment précisé le fonctionnement du cour de sculpture dans le post du babouin. Ouvre donc grand les oreilles de tes yeux, cher internaute qui lis ces lignes...
Le principe (pour l'instant) est de reproduire un modèle en plâtre à l'échelle 1. Ça vaut le coup d'oeil : 45 élèves en cercle autour de plusieurs plâtres identiques, entassant des morceaux de terre, debouts, pendant presque 8 heures.
Et au final, après que le prof soit passé évaluer les productions, chacun... la détruit en 30 secondes. Mais ne vous en faites pas : on le vit très bien. Car le potentiel défoulateur (oulah...) de la démolition de modelage est toujours appréciable quand on a une si rude journée dans les pattes. Et puis pour laisser libre cours à nos instincts meurtriers refoulés, quoi de mieux que de poignarder, décapiter, défigurer, écrabouiller sauvagement un pauvre esclave sans défense ?
J'aime la sculpture.
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