Procrastination
Procrastination :
n.f. , langage soutenu ; tendance à remettre au lendemain les décisions ou leur mise en oeuvre
jeudi 19 janvier 2012
Marie-Chantal II : le retour
AAAAAAH !!! Par la barbe de Léonard ! (oui, nous autres artistes aimons par pur snobisme appeler De Vinci par son prénom, parce qu'au fond, c'est un peu notre pote quoi...)
AAAAAAH !!! Disais-je donc avant d'être grossièrement interrompu par moi-même, comme disait Pierre Desproges, ou Pierrot, pour les mêmes raisons que je disais juste avant si bien que je ne sais plus ce que je disais..., AAAAAAH !!! Disais-je donc, mais qu'est-il arrivé à Marie-Chantal ?
Eh bien il lui est arrivé des spinaux, un grand droit, deux romboïdes et deux grands dentelés ! Ah-HA ! Tout de suite, ça en jette. Voilà donc ce qui arrive quand on commence à accrocher des muscles à un squelette en cours d'anatomie.
A suivre dans les aventures de Jean-Jacques et Marie-Chantal : Jean-Jacques se fait poser des pectoraux, un épisode plein de suspense et de rebondissements ! A ne pas manquer.
mercredi 18 janvier 2012
Grosse épée, p'tite...
... ondulation.
Troisième dessin animé sur les joies de l'ondulation des objets. Encore une tonne de boulot sur quatre semaines. Enfin, un gros week end de travail. Ou du moins un bon jour de dessin. Ou tout au plus 2 h dimanche matin + 4 h chrono hier soir. Quoi ? Moi, organisé ? Vous avez vu ça où ?
Il s'agissait cette fois de faire onduler un objet qui ne s'y prêtait pas : comme j'en avais marre des Empire State Building qui dansent le twist, je me suis tourné vers une approche beaucoup plus intellectuelle du problème. Et voilà le résultat !
Troisième dessin animé sur les joies de l'ondulation des objets. Encore une tonne de boulot sur quatre semaines. Enfin, un gros week end de travail. Ou du moins un bon jour de dessin. Ou tout au plus 2 h dimanche matin + 4 h chrono hier soir. Quoi ? Moi, organisé ? Vous avez vu ça où ?
Il s'agissait cette fois de faire onduler un objet qui ne s'y prêtait pas : comme j'en avais marre des Empire State Building qui dansent le twist, je me suis tourné vers une approche beaucoup plus intellectuelle du problème. Et voilà le résultat !
mardi 17 janvier 2012
Jacquou : the origins
En attendant de nouveaux scans plus palpitants (notemment le retour des aventures de Jean-Jacques !!!), voici les croquis d'étude pour le travail sur Prévert : portrait d'après photo puis recherche de composition.
lundi 9 janvier 2012
Les bruits de la nuit, ou : "Meet Jacquou"
Vous dormez sur vos deux oreilles
Comme on dit
Moi je me promène et le veille dans la nuit
Je vois des ombres j'entends des cris
Drôles de cris
Vous dormez sur vos deux oreilles
Comme on dit
C'est un chien qui hurle à la mort
C'est un chat qui miaule à l'amour
Un ivrogne perdu dans un corridor
Un fou sur son toit qui joue du tambour
J'entends aussi le rire d'une fille
Qui pour satisfaire le client
Simule la joie simule le plaisir
Et sur le lit se renverse en hurlant
Vous dormez sur vos deux oreilles
Comme on dit
Mais soudain le client prend peur
Dans la nuit il crie comme chez le dentiste
Mais c'est beaucoup plus sinistre
De dessous le lit un homme est sorti
Et tout doucement s'approche de lui
Vous dormez sur vos deux oreilles
Comme on dit
Et le client tourne de l'œil dans la nuit
Pauvre homme qu'un autre homme assomme
Pour une petite question d'argent
Pour une misérable petite somme
Peut-être quatre cinq ou six cents francs
Vous dormez sur vos deux oreilles
Comme on dit
Et le client tourne de l'œil dans la nuit
Demain sa famille prendra de deuil
C'est tout cuit
Vous dormez sur vos deux oreilles
Bonne nuit
A partir de ce poème... Euh ? Pourquoi je continue à parler comme ça moi...? Hum. Donc, à partir de ce joli poème, il fallait mettre en scène Jacques Prévert dans cet univers nocturne. J'avais prévu de glisser un chat sur un toit, mais finalement j'ai oublié. Mais sinon je dois vous avouer que je suis plutôt assez fier sur ce coup-là.
Ce travail au lavis (une fois de plus) fait en classe donnera bientôt suite à la réalisation de la même illustration en couleur.
Enfin, remerciement spécial à la vitre d'exposition dégueulasse à qui nous devons cette délicieuse tache noire sur la lune...
Bonne nuit.
C'est lavis...
...Et c'est là que je vous réponds : "Non, 2012 ne sera pas placée sous le signe des jeux de mots foireux, je l'ai relevé en cours aujourd'hui donc vous comprenez que je me sente obligé de vous relater cette pirouette humoristique complètement moisie."
Tiré d'une série faite en cours |
D'ailleurs pour éviter toute catastrophe comme la mort de l'humour, je vais tous vous les faire maintenant comme ça bon débarras : Lavis continue, Lavis devant soi (très bon bouquin soit dit en passant), Lavis des autres (très bon film soit dit en passant), Lavis préfectoral (bien que je me voie mal peindre un préfet...), Lavis qui a mal tourné (bricolez plus pour comprendre celle-là), et enfin... non, j'ai pitié de vous. Et de moi aussi un peu.
Aaaah ! Voilà ! Maintenant cette pose consternée est totalement justifiée !!!
(qu'est-ce qu'il faut pas faire pour en arriver là...)
mercredi 4 janvier 2012
Commencer 2012 du bon pied !
... et c'est sur ce jeu de mot absolument pitoyable que nous nous retrouvons enfin, après mon inactivité vacancière.
Comme le veut l'usage (mais aussi parce que je ne suis pas non plus le dernier des ingrats égocentriques irrévérencieux qui aiment les pléonasmes), je vous souhaite donc
UNE BONNE ANNÉE 2012
...qui devrait, si tout se passe bien, se terminer par une magnifique fin du monde.
Que ceux qui croient à ce ramassis d'élucubrations scandaleuses lèvent la main !
Et pour ceux qui ont effectivement levé la main seul devant leur écran, voilà qui explique tout...
Bien ! Après cet instant de compassion pour ceux qui ont bien l'intention de mourir de fin du monde le 21 décembre prochain, petit commentaire de l'image ci-dessus si vous le voulez bien -ou pas d'ailleurs, je m'en fiche c'est moi que j'écris ce que je veux.
Eh bien oui Mesdames et Messieurs, comme vous l'avez déjà deviné, ceci est bel et bien une vache.
Et par vache, j'entends bien évidemment chaussure droite en cuir noir que j'ai passé 8 heures à dessiner, tracer le contour à la plume et peindre au lavis d'encre de Chine pour le cours d'étude documentaire aujourd'hui.
Ceci étant dit, j'en profite pour annoncer -pour ceux qui n'ont pas déjà été avertis- le démarrage, lentement mais sûrement, d'un blog de ma classe sur lequel j'ai eu le plaisir de me précipiter pour refourguer une illustration que vous avez déjà pu voir ici sur Pauses Courtes, histoire de marquer le coup. Je vous invite donc à venir découvrir
Le Petit Cohlien Illustré Sur ce, je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventuuuuures !!!
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